Kennedy et le 11 sept 2001 ?

Publié le par Gerald

On nous cache quelque chose, mais quoi ?
Pourquoi ont-il laissé faire? Cette question traverse d'un bout à l'autre La Face cachée du 11 septembre. Pas de réponse explicite à cette question mais des révélations souvent ignorées du grand public. Un fresque réunissant catastrophe, horreur, argent, cynisme, duplicité, manipulation… Un sombre nuage de soupçons plane toujours sur les circonstances de l'événement.

En août 2001, le consul américain à Peshawar au Pakistan reçoit une visite surprenante. Il s'agit d'un émissaire du ministère taliban des Affaires étrangère, porteur d'un message : une attaque est sur le point d'être lancé contre des cibles situées sur le territoire américain.

Des mois avant le 11 septembre 2001, la CIA est informée par plusieurs services secrets étrangers de l'imminence d'une attaque par avions de ligne contre des cibles américaines. Tout le monde des renseignements ou presque était au courant : les Britanniques, les Égyptiens, le Mossad… Les services jordaniens fournissent même le nom de code de l'opération : "Grand mariage".

Le 11 septembre, depuis 6 heures, le Norad, organisme chargé de défendre l'espace aérien américain, était en état d'alerte maximum. Cependant, le chasseur américain lancé à la poursuite de l'avion qui a percuté la tour sud volait à moins de 700km/h au lieu de voler à sa vitesse maximale de mach 2… Pourquoi ?

Cinq pirates ont usurpé l'identité de personnes toujours vivantes. La liste des pirates dévoilée par les autorités américaines ne correspond pas à la liste des passagers enregistrés. Où sont les vidéos montrant l'embarquement des pirates ?

Coïncidence ou complot ?
Le Boeing qui s'est écrasé sur le Pentagone était piloté par Charles Burlingame, ancien pilote de la Navy et expert en scénarios de crise pour le compte du Pentagone. Il avait travaillé sur l'hypothèse d'un avion de ligne détourné et frappant… le Pentagone !

Abu Zubaydah, chef des opérations d'Al-Qaeda en Afghanistan, capturé et piégé par les Américains, livre les noms de trois princes saoudiens. Quatre mois plus tard, les trois princes mouraient à quelques jours d'intervalle dans des circonstances douteuses.

Les questions s'accumulent tout au long de cette enquête, pointant un doigt accusateur : en dépit des indices et des mises en garde, "on" a laissé faire. Qui ? Pourquoi ?

Capturer Ben Laden ?
Ben Laden n'est toujours pas inculpé pour les attentats du 11 septembre. Les Américains ne semblent pas pressés, ils ont préféré le traquer en… Irak. Les Américains ont sous-traité aux Afghans l'attaque terrestre contre Tora Bora, vulgaires abris "sentant l'urine", ce qui contredit la version officielle présentant ces lieux comme une citadelle souterraine bourrée de technologie.

Les responsables de la NSA, agence nationale de sécurité, pouvaient entendre Bin Laden parlant avec sa mère ou avec son adjoint Al Zawahiri. Ils utilisaient les conversations de Bin Laden captées avant le 11 septembre pour impressionner leurs visiteurs. Les satellites peuvent capter ses mouvements "même s'il vit enfoui sous terre depuis trois ans", selon un spécialiste. Comment se fait-il qu'il leur échappe toujours ?

Comment expliquer l'autorisation donnée à 140 Saoudiens, dont des membres de la famille Bin Laden, de quitter le territoire américain sans interrogatoire du FBI alors que l'espace aérien était bloqué ? Certains parmi eux étaient soupçonnés d'avoir contribué au financement d'Al-Qaeda. Quinze des dix-neuf pirates de l'air étaient Saoudiens !

"L'objectif n'a jamais été de capturer Bin Laden", déclare le général Myers, chef d'état-major de l'armée américaine, le 5 avril 2002 sur CNN. Avant de se rétracter. Et si Bin Laden était plus utile vivant que mort ! Et si le rôle qui lui a été fixé dans le scénario américain était de continuer à incarner le méchant, pour leur permettre de continuer à combattre le "mal" ?

"Le plus grand délit d'initiés de l'histoire"
Comme toujours aux Etats-Unis et ailleurs, les grands principes, les grands événements valent leur pesant d'or. La commission d'enquête consentie par Bush est présidée par Thomas Kean, ancien directeur et actionnaire du géant pétrolier Amerada Hess, détail "oublié" par sa biographie officielle. Amerada Hess est lié à la firme saoudienne Delta Oil, propriété de deux hommes soupçonnés d'avoir financé Al-Qaeda.

Dans les jours qui ont précédé le 11 septembre, 4744 options à la vente d'action de United Airlines sont achetés ainsi que 4516 options d'American Airlines. Normalement, la CIA surveille 24 heures sur 24, les mouvements suspects sur les marchés d'actions et des capitaux. Comment se fait-il qu'on n'a pas révélé l'identité des bénéficiaires ? Et si les autorités américaines couvraient "le plus grand délit d'initiés de l'histoire" ?

Des portes closes
L'enquête d'Eric Laurent tente de remonter à la source pour vérifier les vérités admises sur le 11 septembre. Une démarche d'investigation - que peu de journalistes se donnent la peine d'entreprendre - qui l'a conduit notamment aux États-unis, au Pakistan, à Dubaï, au Qatar, en Israël et jusqu'aux montagnes de Tora Bora, dernier refuge de Bin Laden en Afghanistan.

Lorsque les portes se ferment, l'auteur se replie sur les témoignages, les déclarations et les rapports mais aussi sur la déduction. Il en est ainsi du Pakistan et de la chaîne qatarie Al-Jazeera que l'auteur n'a pas réussi à interroger sur les bandes vidéo de Bin Laden.

Une certitude se dégage de cette enquête qui se lit comme un roman : on nous cache quelque chose. Mais Quoi ? Et pour protéger qui ? La réponse se trouve-t-elle dans la volonté des "faucons" arrivés au pouvoir avec Bush junior de faire exploser les budgets de la défense ? Ou bien dans les 750 milliards de dollars que la famille royale saoudienne a placé en grande partie aux Etats-Unis ?

Rapprochements et suggestions...
Cependant, des "évidences" se dessinent, petit à petit, en pointillé, toujours suggérées, jamais déclarées. A force de multiplier les exemples sur la convergence d'intérêts entre le clan Bush d'un côté, les Saoudiens et les Pakistanais de l'autre, on est conduit à penser que les obstructions, incohérences et mensonges sont destinés à protéger ces intérêts.

Certaines conclusions procèdent par déduction, rapprochement ou suggestion. Elles ne font que souligner ou consolider, arguments à l'appui, les contradictions et les incohérences entourant le 11 septembre.

Même si on est tenté de partager la "conviction intime" de l'auteur, on est freiné par la rigueur relative de sa méthodologie. La déduction et le rapprochement ne peuvent servir que comme hypothèse de travail. Ils ne peuvent remplacer la vérification des faits. L'argumentation ne peut intervenir que si les faits sont établis.

Chaque question soulevée par La Face cachée nécessite une enquête à part ou un complément d'enquête. Même si les circonstances de mort des trois princes saoudiens sont étonnantes ou mystérieuses, le lien avec le 11 septembre reste à établir. Il en va de même de l'identité des pirates, du comportement des autorités américaines au moment de l'attaque...

Un titre trop prometteur
Certaines contradictions soulignées par l'enquête peuvent opérer à charge et à décharge : si la liste officielle des pirates est douteuse, ce qui semble être le cas, pourquoi comporte-t-elle quinze saoudiens alors que la piste saoudienne est si embarrassante pour l'administration Bush ?

Il manque des faits, des noeuds de connexion pour que les informations troublantes recueillies dans cette enquête acquièrent une signification et une cohérence. Ce qui a probablement amené l'auteur à conclure sur un aveu d'impuissance, aveu qui souligne le décalage entre la prétention affichée du titre et le résultat obtenu.

Le dernier passage de l'ouvrage établit un parallèle entre l'assassinat de Kennedy et les attentats du 11 septembre : "L'assassinat du président américain en 1963 demeure un mystère entouré de mensonges; le 11 septembre, lui, reste un ensemble de mensonges entouré de mystères".

Faut-il attendre pour connaître la vérité que les partis prenants aient disparu ou que les intérêts en jeu aient changé de camp ? Ou attendre trente ans pour que le dossier du 11 septembre soit déclassifié ? L'antécédent de Kennedy n'est pas encourageant. Plus de quarante ans après l'assassinat de JFK, on n'a toujours pas établi la vérité sur sa mort.
Jean El

Publié dans Manipulation

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T
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