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Soignez vous !

Publié le par Gerald

Categories: Les dossiers
Auteur: webmaster
Date: Mardi 10 octobre 2006

La bactérie Helicobacter pylori touche environ cinquante pour cent de la population mondiale. Elle est responsable de gastrites chroniques, d’ulcères duodénaux et joue un rôle important dans l’apparition des cancers de l’estomac. L’éradication de cette bactérie comme moyen de prévention et de traitement des ulcères et de certains cancers de l’estomac est maintenant une solution que la médecine naturelle peut mettre en œuvre grâce à un protocole phytothérapeutique éprouvé.

Helicobacter pylori (HP) est une bactérie très répandue qui infecte les muqueuses de la paroi de l’estomac. Quarante pour cent de la population européenne en est atteinte et plus de 80 % dans les pays défavorisés. Un rapport très étroit existe en effet entre pauvreté et infection par l’Helicobacter pylori, lié au manque d’hygiène. La bactérie Helicobacter pylori est notamment responsable des gastrites chroniques, des ulcères duodénaux et joue un rôle important dans la genèse de certains cancers gastriques.

Jusqu’en 1982, personne ne pensait qu’une bactérie puisse survivre dans l’estomac compte tenu de l’extrême acidité du milieu. L’HP vit en effet exclusivement dans l’estomac et c’est le seul organisme connu pouvant survivre dans un environnement aussi acide. En fait, l’Helicobacter pylori sécrète une enzyme (uréase) qui lui permet de survivre aux sucs gastriques en les neutralisant. La bactérie agit alors de deux façons : elle augmente la sécrétion des sucs gastriques et affaiblit la structure de la muqueuse gastroduodénale. Moins protégée, la paroi de l’estomac ou du duodénum est alors attaquée par les sucs gastriques…

La preuve par l’infection
Ce sont deux chercheurs australiens, Barry Marshall et Robin Warren, qui découvrirent l’implication directe de cette bactérie dans la génération de pathologies gastriques comme l’ulcère ou le cancer de l’estomac.

Pour valider leur hypothèse, l’un des chercheurs avala une culture de bactérie et quelque temps après, il déclencha un ulcère : la preuve était faite. Il fallut, tout de même, attendre 1995 pour que la communauté scientifique reconnaisse leurs travaux et leur décerne le prix Nobel de médecine… en 2005. Leurs travaux ont permis de réviser les croyances sur l’origine des ulcères.

Jusque-là, le consensus voulait qu’une trop grande acidité gastrique, souvent causée par l’anxiété, soit tenue pour responsable de l’apparition de pathologies diverses dont l’ulcère. La découverte de l’origine infectieuse de ces pathologies a bouleversé le traitement de l’ulcère et de certains cancers de l’estomac.

9 000 cas de cancers en France
On sait maintenant que cette infection s’acquiert dans l’enfance. Dans la très grande majorité des cas, elle devient chronique, s’accompagnant d’une inflammation de la muqueuse gastrique. L’Helicobacter serait ainsi la cause de 90 % de toutes les gastrites chroniques.

La transmission est intrafamiliale (mère/enfant, fratrie) et perdure pendant des décennies, voire toute la vie de la personne infectée. Environ 10 % des personnes infectées développent une maladie ulcéreuse et 1 % un cancer de l’estomac. Ce faible pourcentage fait malgré tout qu’Helicobacter est reconnue comme la première bactérie impliquée dans la genèse d’un cancer, le cancer de l’estomac, deuxième cause de cancers dans le monde, ce qui représente 600 000 nouveaux cas par an dont 9 000 en France.

Un risque de cancer multiplié par trente

Si la bactérie est aussi virulente, c’est qu’elle possède une forme hélicoïdale (d’où le nom d’Helicobacter) et peut littéralement se visser dans la paroi stomacale afin de la coloniser ! L’estomac produit deux substances : l’acide chlorhydrique et la pepsine. Ces substances très irritantes sont normalement tenues à distance de la paroi stomacale par le mucus.

Lorsque la bactérie a colonisé l’estomac, l’équilibre est rompu et les pathologies apparaissent lors d’une sécrétion trop grande d’acide ou lors d’une protection insuffisante par le mucus. Si, par ailleurs, la vidange gastrique est ralentie, les lésions de gastrite chronique s’installent, lésant à leur tour les muqueuses, ralentissant le transit et permettant ainsi une réinstallation de la bactérie. La présence d’HP multiplie par trente le risque de cancer de l’estomac et il semblerait que ce cancer ne puisse se développer en son absence.

Actuellement, on conseille d’éradiquer systématiquement l’Helicobacter, d’en faire le traitement préventif pour les patients ayant eu une gastrectomie partielle pour cancer, de dépister les parents du premier degré et les porteurs de lésions histologiques précancéreuses. L’alcool, le stress, certains médicaments (aspirine et anti-inflammatoires) et la primo-infection à Helicobacter pylori, sont les principales causes de plusieurs pathologies gastroduodénales.

Les diagnostics classiques

Classiquement une biopsie est pratiquée lors de toute endoscopie pour déterminer la présence éventuelle d’HP. D’autres tests ont été mis au point mais ne sont pas utilisés ou présents dans tous les pays d’Europe.

Le dépistage par analyse de l’air expiré à l’urée marquée est disponible dans certains pays (France). Un kit est disponible en pharmacie et est envoyé au laboratoire ; il a un intérêt pour contrôler l’efficacité du traitement.

Une dernière technique de diagnostic d’Helicobacter pylori est basée sur la mise en évidence dans les selles d’antigènes de ce germe par dosage immunologique. Ce test donne une sensibilité de 96 %, une spécificité de 93 % et des valeurs prédictives positives de 92 % mais n’est pas pratiqué actuellement de manière courante.

Les traitements classiques
Le traitement allopathique classique, une trithérapie associant un inhibiteur de la pompe à protons à deux antibiotiques, permet de s’en débarrasser dans 70 % des cas.

Pour les malades résistants, un second traitement, une quadrithérapie, plus puissant et plus long, fait disparaître la bactérie dans 63 % des cas, soit au total, un taux d’éradication de 90 %. L’inflammation persiste pendant six à vingt-quatre mois puis la muqueuse redevient normale. Si celle-ci était déjà atteinte, les lésions persistent, mais leur extension et leur aggravation sont ralenties.

L’éradication de l’Helicobacter est indispensable lors de sa mise en évidence pour notamment éviter les risques de cancer de l’estomac. Cette éradication par le traitement classique (trithérapie antibiotique) n’est pas toujours suffisante. L’adjonction d’un traitement naturel limitera les risques de récidive. Différentes plantes ont montré une action nette sur l’Helicobacter pylori et peuvent en limiter les risques ou en annuler les effets.

Les adjuvants naturels

Le traitement naturel parvient à prendre en charge différents paramètres : acidité, douleur, neutralisation et éradication de l’Helicobacter et cicatrisation des tissus lésés.

  • Les huiles essentielles

Le traitement de l’infection se fait classiquement par les huiles essentielles pour lutter contre les bactéries et neutraliser les risques de récidive.

Les huiles essentielles sont en première place dans la lutte contre l’Helicobacter pylori car elles ont déjà largement prouvé leur efficacité dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Les huiles anti-infectieuses sont surtout les huiles essentielles à phénol comme Origanum compactum, Thymus vulgaris à thymol, Melaleuca alternifolia, Cinnamomum zeylanicum feuilles. La Girofle (Eugenia caryophyllata) en particulier, inhibe la croissance d’Helicobacter pylori.
On bénéficiera, dans les huiles essentielles riches en aldéhydes (comme Cinnamomum zeylanicum) ou en sequiterpènes (comme Chamomilla recutita et Zingiber officinalis), d’une action anti-inflammatoire importante qui calmera rapidement les sensations de brûlure dues à un ulcère.
Certaines huiles essentielles riches en monoterpènes, comme Foeniculum vulgare ou Salvia officinalis, exercent une action cicatrisante et favorisent ainsi une rapide rémission des tissus gastriques lésés.

L’action antispasmodique marquée des huiles essentielles d’Artemisia dranunculus et Zingiber officinalis est également précieuse.

Plusieurs huiles essentielles comme Mentha piperita et Lemongrass ont montré in vitro une inhibition nette de la prolifération de l’HP.

  • Les plantes

Dans le traitement de ces pathologies gastroduodénales, la phytothérapie peut aussi être utile. Certains isoflavones inhibent la croissance de l’Helicobacter pylori. Il s’agit de Glycine max, Medicago sativa (la luzerne), Cimifuga racemosa.

La glycyrrhizine a une action anti-inflammatoire, augmente la production de mucus stomacal, le temps de vie des cellules épithéliales de l’estomac et inhibe la sécrétion du pepsinogène.
L’acide glycyrrhétique bloque partiellement la dégradation des hormones surrénaliennes, notamment du cortisol. De ce fait, elle prolonge leurs effets biologiques chez l’homme. In vitro, l’extrait hydroalcoolique de réglisse inhibe les souches d’Helicobacter pylori.

Certaines Brassicaceae oleacera, comme le chou ou le brocoli, contiennent des glucosinolates qui, sous l’action d’une enzyme, sont transformés en sulforaphane. Cette molécule inhibe la croissance d’Helicobacter pylori, dans huit cas sur onze. L’activité antiacide de ces légumes disparaît à la cuisson.

La canneberge exerce une action anti-infectieuse et permet une meilleure absorption des vitamines B12 dans les gastrites atrophiques. Les polysaccharides à haut poids moléculaire de la canneberge inhibent l’adhésion de l’Helicobacter pylori sur le mucus gastrique.

La camomille romaine montre dans une méta-analyse une diminution nette de la dyspepsie et de l’acidité stomacale. Son action anti-inflammatoire locale est bien connue. Son huile essentielle a montré une inhibition in vitro de l’Helicobacter.

La grande gentiane contient des triterpènes et des xanthones qui exercent une action anti-inflammatoire directe sur la muqueuse de l’estomac. Les xanthones ont également une action antistress et antidépressive bien utile dans les problématiques de l’estomac.

Le houblon semble avoir un effet apaisant sur l’estomac. Son mode d’action n’est pas déterminé mais il pourrait s’agir d’une action similaire à celle des plantes œstrogéniques.

Un thérapeutique et efficace:

Le premier mois (en aigu) :

  • Hebapy HE (association des huiles essentielles Mentha piperita, Lemongrass, Chamomilla recutita, Artemisia dranunculus) : 15 gouttes trois fois par jour
  • Hebapy ES (extraits de cranberry, brocoli, gingembre, réglisse, avoine et gentiane) : 3 gélules par jour
  • AC 500 : 1 comprimé par jour

Les trois mois suivants :

  • Hebapy HE : 15 gouttes trois fois par jour, une semaine par mois
  • Hebapy ES : 3 gélules par jour
  • AC 500 : 1 comprimé par jour

Au long cours ou en prévention :

  • Hebapy ES : 1 gélule par jour
  • Proflore : 1 gélule par jour
  • AC 500 : 1 comprimé par jour

Contact:

• Hebapy HE, Hebapy ES, AC500, Proflore
Laboratoire S&P
8 venelle de Sart
B-1300 Wavres (Belgique)
Tél. : 00 32 10 24 57 72
Pour la France : 04 50 37 91 01
site : www.labosp.com
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Publié dans Santé

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