Manger
Sur le plan économique, le régime carné est responsable d'un véritable gaspillage et d'inégalités criantes. En effet, la production en masse de viande n'enrichit qu'une petite partie de la population en rejetant aux oubliettes l'autre grande majorité, car les surfaces de terre fertile utilisées pour l'élevage intensif de bétail seraient beaucoup plus productives si elles étaient consacrées à la culture des céréales. En 1994, 193,8 millions de tonnes de viande ont été produites, dont 600'000 tonnes pour la Suisse, où la quantité de viande consommée par personne a d'ailleurs dépassé celle du pain.
Last problem but not least : l'argent. En effet, être végétarien a un coût mais il est dérisoire en comparaison avec celui nécessaire pour une alimentation carnée.
Chacun des problèmes cités précédemment traduit la même chose : une augmentation du nombre de végétariens induit une baisse des coûts et donc une augmentation de l'argent disponible :
- Le problème de la faim dans le monde
Il y a sans doute un détail qui m'échappe mais je n'arrive pas à comprendre quel est l'intérêt de se livrer à une production de viande sur une surface donnée alors que, sur cette même surface, on peut obtenir plus de seize fois plus d'aliments végétaux... On m'a appris que les entreprises visaient à la maximisation du profit, mais en quoi est-il maximisé en produisant moins avec des facteurs de production équivalents ?
La seule différence entre ces deux productions (animales et végétales) doit résider dans la demande des consommateurs ; d'où ma conclusion : plus nous serons nombreux à respecter la vie, à ne pas consommer d'animaux, sous quelques formes que ce soit (nourriture, vêtements...), moins il y aura de demande pour ces produits. Si la demande pouvait baisser sur un moyen voire un long terme, les producteurs seraient obligés de réduire leurs productions animales et d'augmenter les productions végétales. Cela permettrait de nourrir un plus grand nombre de personnes.
- Le problème environnemental
La pollution engendrée par l'élevage coûte cher à la société. Si le nombre de végétariens augmentait, cela réduirait d'autant la consommation de produits d'orgine animale et donc leur production, il s'ensuivrait alors une baisse de la pollution, ce qui serait bénéfique tant d'un point de vue économique qu'humain- .
Et la fin du gaspillage des ressources naturelles, de même que l'arrêt de la déforestation, seraient bénéfiques pour le genre humain et non humain et permettrait d'assurer l'avenir de la planète entière. Sur un court terme, cela permettrait d'obtenir ces matières premières à un coût moindre pour les entreprises (puisque l'augmentation de matières premières disponibles pour les humains, en admettant que la demande reste équivalente, fera baisser son prix ) et donc de baisser celui des facteurs de production ce qui peut se répercuter favorablement sur les prix des produits finis (pour les consommateurs) - Les problèmes de santé
Ce tableau indique clairement que l'alimentation et la santé sont liées mais également et surtout que les mangeurs de viande sont plus souvent malades que les végétariens ; l'expansion du végétarisme ne peut donc qu'être bénéfique : moins de mangeurs de viandes = moins de malades = moins de coûts = plus d'argent. Ce coût a été chiffré à 45 milliards de dollars en 1992 aux Etats-Unis, soit environ 170 $ par habitant...