Où vas le sexe (1) ?

Publié le par Gerald

Sexualité: Mensonges et Vérités

Sous l'influence de la révolution sexuelle, le

sexe s'est banalisé. Omniprésent dans notre culture, il est surtout un formidable pouvoir commercial.

Mais plus de sexe n'a pas apporté plus d'amour, bien au contraire.

Il est temps aujourd'hui d'apprendre que la véritable << liberté sexuelle >> ne peut exister sans la << responsabilité sexuelle >>, fondement de la morale.

La sexualité humaine n'est ni un instinct animal, ni un divertissement inoffensif. Toute activité sexuelle, même mentale, affecte profondément notre personnalité.

La sexualité est en réalité ce qui distingue le plus radicalement l'homme de l'animal. L'homme est en effet le seul à pouvoir en faire, soi un acte d'amour véritable, soit un acte de violence.


Le mensonge meurtrier du "sexe sans risque"

Aujourd'hui, le Sida nous invite plus que jamais à une remise en question du << libéralisme sexuel >>. Malheureusement, la politique actuelle de lutte contre le Sida se réduit principalement à la promotion du préservatif, vénéré religieusement comme un instrument de salut. Or, plusieurs données scientifiques montrent ses limites.

  1. Outre leur porosité, les préservatifs présentent des taux de rupture et de glissement qui atteignent jusqu'à 15% et plus encore chez les jeunes. (Science et Vie, août 1993, 50 Millions de Consommateurs, avril 1994.) Selon l'étude faite en 1993 par l'Université du Texas, pour 100 rapports sexuels protégés entre un séropositif et un séronégatif, le risque de contamination est de 18 % dans le cas du préservatif de bonne qualité, et de 54 % dans le cas du préservatif de qualité ordinaire (Social Science and Medecine, juin 1993).

  2. On sait que durant la manipulation, le préservatif risque d'être infecté sur sa face externe par des sécrétions pré-éjaculatoires et vaginales contenant du virus... à moins de l'enfiler en prenant les mêmes précautions d'asepsie qu'un chirurgien avec ses gants de caoutchouc. Le Professeur Henri Lestradet, de l'Académie nationale de Médecine (Le Quotidien du Médecin, 21 octobre 1993), ainsi que les Docteurs Joël Le Prévost (Le Quotidien du Médecin, 6 décembre 1993) et André Gernez (Réussir votre Santé, n.7), précisent que si le préservatif protège effectivement celui qui le porte, il ne protège que très relativement sa (ou son) partenaire.

Trois situations sont particulièrement à risque :

  1. le premier rapport sexuel, qui crée une plaie ouverte avec la rupture de l'hymen ;

  2. une muqueuse vaginale déjà infectée par d'autres maladies, dont certaines, comme l'herpès, sont très répandues ;

  3. la sodomie, à cause de la finesse et de la fragilité de la muqueuse rectale. Le haut risque de contamination lié à la sodomie explique la prévalence du Sida dans les milieux homosexuels mâles.

Remarquons en passant que la non-fiabilité du préservatif est connue depuis longtemps pour ce qui concerne la contraception. Le Family Planning Perspectives de janvier-février 1992 révélait que le préservatif n'est inefficace pour empêcher les grossesses qu'entre 13,2 % et 27,3 % des cas, à cause notamment des glissements et ruptures. Si les préservatifs sont aussi peu sûrs comme contraceptifs, comment peut-on croire qu'ils le seront contre le VIH, qui est 450 fois plus petit qu'un spermatozoïde et contaminant 365 jours par an ?

Publié dans Education

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